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La Critique Selon Moi
7 septembre 2024

MERCURY REV – Born Horses (2024)

 

Absents du terrain discographique depuis presqu’une décennie, les Mercury Rev se rappellent enfin à notre bon souvenir avec les harmonies vaporeuses du mélancolique Born Horses.

L’album commence dans l’atmosphère embrumée d’un caveau de jazz. L’omniprésence des instruments à vent, le violoncelle, le piano et le spoken word divin du crooner Jonathan Donahue transcendent d’emblée la langueur magnifique de Mood Swings. Le sextette de Buffalo répète à l’envi ce schéma musical lumineux sur le sublime Ancient Love, sur le spleen de You Hammer, My Heart, sur les singles Patterns et A Bird Of No Address et sur l’éponyme Born Horses. Sur la fin de ce neuvième opus studio, l’ambiance devient plus psychédélique et le tempo s’élève crescendo sur les notes cuivrées du copieux Everything I Thought I Had Lost et sur le post-punk enjoué de There’s Always Been A Bird In Me.

Affirmer que les Mercury Rev nous avaient manqué serait un brin mensonger. Les déceptions derrière le grandissime Deserter’s Song se sont malheureusement accumulées, mais l’enchanteur Born Horses semble aujourd’hui indiquer que les Américains n’ont peut-être pas encore dit leur dernier mot.

(8)

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe Américain, actif depuis 1989, emmené par son leader et chanteur Jonathan Donahue, accompagné des musiciens Grasshopper, Ted Young, Chris Heitzman, Marion Genser et Don McGreevy.

 

 

De quoi parle-t-on ? :

Folk-rock mélancolique, un brin jazzy et psychédélique magnifié par le chant de crooner de Jonathan Donahue.  

 

 

Rythme :

  • Je me suis endormi
  • Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
  • Mes pieds se mettent à bouger
  • Je me lève et je danse

Le tempo, à part sur un ou deux morceaux, ne s’élève jamais plus haut que la lenteur.

 

 

Accessibilité :

  • Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
  • Les refrains entrent directement dans ma tête
  • Que des hits taillés pour les stades

L’attrait mélodique est immédiat, mais la richesse instrumentale et le chant de Jonathan Donahue méritent plusieurs écoutes.

 

 

Audience :

  • J’ai du succès avec mes goûts musicaux
  • Peut-être écouté sans déranger personne
  • Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
  • Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

Peu de chance que le grand public s’attarde sur cet album, pourtant doté d’un haut potentiel mélodique.

 

 

 

 

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