De qui parle-t-on ? :

Groupe Canadien, actif depuis 2000, fondé par le couple Win Butler et Régine Chassagne, accompagné de la violoniste Sarah Neufeld et des musiciens Richard Parry, William Butler, Tim Kingsbury et Jeremy Gara.

De quoi parle-t-on ? :

Double album plutôt dansant toujours composé de ce rock si particulier avec des sonorités empruntées au Disco.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Evidemment avec Arcade fire rien n’est jamais rectiligne, les rythmes et les ambiances sont toujours très variés, cependant, le côté dansant de quelques titres, mélangeant le rock et le Disco de la fin des années 70, nous donne l’envie de nous lever.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Cette musique est toujours aussi travaillée et en constante recherche de nouvelles sonorités, mais des morceaux comme We exist, Joan of arc ou Afterlife sont certainement des tubes en devenir facilement « assimilables ».  

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Avec The suburbs, Arcade fire a atteint la stature internationale, les chansons Ready to start et We used to wait marquant durablement les esprits. Ce nouvel opus, tourné vers le dancefloor, devrait confirmer cette tendance.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Millefeuille sonore qu’il est préférable d’écouter dans le calme et en format non compressé.  

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en  boucle sur ma platine

Difficile de dire si ce double LP sera un des disques de l’année tant il est conseillé de l’écouter encore et encore pour en percevoir toutes les subtilités.  Mais les premières impressions sont excellentes et il est fort à parier que Reflektor rentrera sans problèmes dans le Top ten annuel. Depuis le début de leur carrière, les Québécois nous ont habitué au très haut de gamme et on se dit qu’un jour on sera forcément déçu par une de leurs productions. Mais… ce n’est pas encore pour cette fois, le groupe réinvente encore sa musique, pourtant toujours sur cette même ligne de rock, mais agrémenté de ce petit côté dansant qui modernise et bonifie cet ensemble. Les détracteurs de tous bords, certainement nombreux, qui crieront à la trahison et accuseront le groupe d’avoir cédé au chant des sirènes du star-system doivent se rassurer et se poser une question : même si l’approche est clairement plus commerciale, combien d’artistes peuvent se targuer aujourd’hui de rendre populaire ce style de musique fourmillant d’inventivité, aussi fouillé, bancal et parfois psychédélique ?

http://www.deezer.com/album/7062033