TEENAGE FANCLUB – Endless Arcade (2021)
De qui parle-t-on ? :
Groupe écossais, actif depuis 1989, composé de deux des trois membres d’origine (Gerard Love ayant récemment quitté le quintette), Norman Blake et Raymond McGinley, accompagnés de Francis MacDonald, Dave McGowan et Euros Childs.
De quoi parle-t-on ? :
Dans la continuité de l’album Here, ce nouvel opus se concentre principalement sur le côté pop de la musique des Teenage Fanclub.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Même dans ses tendances les plus rock, la musique des Teenage Fanclub traine toujours une certaine forme de mélancolie.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Malgré le départ de Gerard Love, le groupe n’a rien perdu de son extraordinaire fluidité harmonique.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Style mélodieux et antédiluvien qui n’est plus vraiment dans l’ère du temps.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Pop convenue et monocorde qui ne perd pas grand-chose dans l’étroitesse de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Les Teenage Fanclub, légendes de l’indie-rock britannique des années 90, sont de retour avec Endless Arcade, onzième album studio sans aucune faute de goût et dans la lignée harmonique de son prédécesseur, Here.
Le départ de Gerard Love, compositeur et chanteur présent depuis les origines, avait pourtant de quoi ébranler le génie créatif du combo écossais. Mais derrière la chaleur apaisante de leur voix, Norman Blake et Raymond McGinley assurent maintenant sans encombre et sans révolution le songwriting. La pop mélodieuse du très long Home, de Warm Embrace ou de Come With Me, le rock plus intense de l’éponyme Endless Arcade, d’Everything Is Falling Apart ou d’In Our Dreams, et la langueur magnifique de The Sun Won’t Shine On Me, de The Future ou du final Silent Song, démontrent que la magie harmonique des originaires de Bellshill n’a rien perdu de son aura.
Avec leur pop surannée, les vétérans de Teenage Fanclub ne cherchent plus vraiment à conquérir de nouvelles ouailles, Endless Arcade est donc un ilot de plaisir concocté uniquement pour les suiveurs habituels du quintette écossais.
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