FIELD MUSIC – Flat White Moon (2021)
De qui parle-t-on ? :
Groupe anglais, actif depuis 2004, composé des deux frères Brewis, David et Peter.
De quoi parle-t-on ? :
Pop-rock mélodique et classieux très fortement marqué par les influences eighties.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Le curseur rythmique de l’album est souvent positionné sur le degré « entrainant ».
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Les variations pop du duo ne se conçoivent que dans la très grande musicalité.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Style musical agréable pour l’oreille du plus grand nombre… même si l’album risque de ne pas sortir de la confidentialité.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Le piano, le violon et bien d’autres instruments qui ne goutent guère aux affres de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Avec la sortie au début de l’année 2020, juste avant le marasme pandémique, du brillant Making A New World, les Field Music ne se doutaient vraisemblablement pas que quelques semaines plus tard ce nouveau monde à créer deviendrait l’un de nos pires cauchemars. Fort heureusement, la pop flamboyante de Flat White Moon vient aujourd’hui balayer cette bien involontaire prémonition.
Toujours connectés temporellement aux années 80, les frères Brewis honorent une nouvelle fois les héros de leur jeunesse. Les sources d’inspiration sont évidemment nombreuses, mais citons par exemple les Talk Talk pour l’extrême musicalité, les XTC pour la part de crédibilité ou encore les Sparks pour la touche d’excentricité. Orfèvre de la pop et de l’assemblage harmonique, le combo de Sunderland étale d’emblée sa science de la mélodie et sa maîtrise de moult instruments sur les enlevés Orion From The Street et Do Me A Favor. Le piano vient ensuite magnifier les arpèges arty de Not When In Your Love. Sous le chant toujours merveilleux de David Brewis, le duo britannique égrène ainsi les popsongs et atteint l’excellence sur le divin When You Last Heard From Linda, l’hypnotique Meant To Be ou encore sur la soul de You Get Better.
Si les Field Music injectent dans les compositions de Flat White Moon une dose de conformisme plus prégnante que par le passé, ce huitième opus studio n’en demeure pas moins une très belle réussite.
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