THE CORAL – Coral Island (2021)
De qui parle-t-on ? :
Groupe anglais, actif depuis 1996, composé des frères Skelly, James et Ian, et de Nick Power, Paul Duffy et Paul Molloy.
De quoi parle-t-on ? :
Le groupe explore dans un premier temps la gaité pop avant de laisser plus de place à la mélancolie folk.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Si quelques titres excitent notre envie de bouger, l’album incite globalement à battre la mesure.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
La fluidité harmonique des Coral n’a jamais été aussi aboutie que sur ce nouvel opus.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
La première partie de Coral Island est apte à conquérir une large part du grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Ce style pop parfois convenu se fond plutôt bien dans le moule de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Sur un double opus conceptuel, les Britanniques de The Coral nous content l’histoire de Coral Island, lieu où la pop radieuse croise la route de la mélancolie folk et de la country-music.
La première partie de l’album, appelée Welcome To Coral Island, expose la part solaire du combo liverpuldien. La pop entraînante de Lover Undiscovered ou rayonnante de Change Your Mind et de Vacancy, symbolise parfaitement l’aspiration mainstream du quintette de la Mersey. Le second chapitre quant à lui, intitulé The Ghost Of Coral Island, propose un cheminement musical plus éclectique et un brin plus chaotique. Si l’on retrouve là aussi quelques moments joyeux avec la patte des légendaires The Doors sur Golden Age, la pop de Faceless Angel ou encore l’easy-listening de Take Me Back To The Summertime, le spleen imprime plus intensément sa marque sur la langueur sublime de Strange Illusions, d’Old Photographs et de Land Of The Lost.
Si le rock psychédélique n’est plus une tendance en vigueur sur Coral Island, notons aujourd’hui que l’évolution vers les lumières de la pop sied à merveille aux anglais de The Coral.
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