De qui parle-t-on ? :

Auteur, compositeur et interprète anglais, actif depuis 1977. Steve Morrissey demeurera pour l’éternité le chanteur des légendaires The Smiths.

De quoi parle-t-on ? :

Dans sa vision mélodique habituelle, Morrissey propose une pop enjouée légèrement plus aboutie que sur son précédent exercice, Low In High School.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

L’on se surprend à danser sur quelques-unes de ces mélodies.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Ce n’est pas encore cet album qui marquera une rupture dans la science des harmonies de Morrissey.  

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Album mélodique et enjoué qui pourrait plaire à un assez large public.   

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

L’on ne répétera jamais assez que cette voix hors du commun ne mérite pas la souffrance de la compression.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

Comme s’il avait deviné les malheurs du moment, Steve Morrissey, avec I Am Not A Dog On A Chain, propose une échappatoire musicale plutôt enjouée qui extirpe pour un temps l’auditeur de la morosité ambiante.

L’ancien chanteur des légendaires Smiths entame ce nouvel opus avec le dansant et synthétique Jim Jim Falls. Le britannique associe ensuite sa voix extraordinaire à quelques chœurs féminins sur la pop accrocheuse de Love Is On Its Way Out, puis partage le chant avec l’une des légendes de la soul, la diva américaine Thelma Houston, sur l’incandescent Bobby, Don’t You Think They Know ?. L’éponyme et sautillant I Am Not A Dog On A Chain confirme cette tendance générale pour la frivolité. Morrissey conserve ainsi un rythme de croisière très soutenu jusqu’à la synthpop de Once I Saw The River Clean, il lève le pied en fin d’album sur les ballades The Truth About Ruth, The Secret Of Music et My Hurling Days Are Done.

Nonobstant les propos tantôt incompréhensibles, tantôt désespérants ou tantôt agaçants du divin Moz, ce treizième opus solo (si l’on compte l’album de reprises California Son) s’avère être un excellent cru.