Petite Playlist Du Confinement – Vol. 2
La période du confinement étant, entre autres, propice à l’écoute de la musique, les playlists en tous genres fleurissent actuellement sur internet en même temps que les bourgeons en ce printemps 2020. La Critique Selon Moi apporte donc son écot à ce florilège harmonique en revisitant par étape sa très courte histoire. La présente playlist se concentre donc sur les albums sortis et critiqués dans les six premiers mois de l’année 2013, celle de la naissance du blog.
Le quintette britannique Foals sortait en début d’année le très bon Holy Fire. L’album était alors porté par son tube planétaire, le dansant My Number.
Le combo anglais Palma Violets affolait la scène britannique avec son premier opus, le bouillant 180. Best Of Friends était alors le symbole de tous les espoirs placés dans le quatuor… malheureusement non tenus par la suite.
Le français Yoann Lemoine, alias Woodkid, était encore à l’aube d’une carrière internationale lors de la sortie de son premier album, The Golden Age. Le puissant Run Boy Run allait très vite faire la gloire de cet artiste lyonnais.
Nous ne le savions pas encore, mais l’album Comedown Machine était le dernier avant une longue pause du combo new-yorkais The Strokes. Tap Out est l'un des bons titres du plus « faible » opus du quintette américain.
Fidèles à ce qu’ils produisirent auparavant, mais aussi par la suite, le combo irlandais Villagers sortait un très bon album, {Awayland}. Le superbe Nothing Arrived est le titre le plus connu du projet porté par le dublinois Conor O’Brien.
La française Marion Gaume, alias Mesparrow, affirmait alors faire partie de la génération de l’ennui avec son sublime single Next Bored Generation. Le titre est tiré de son excellent premier album, Keep This Moment Alive.
Rituals, album sulfureux qui évoquait les sanglantes batailles d’antan, était le second exercice des français de Team Ghost. Le single Dead Film Star était alors le fer de lance de ce rock sans concession.
Dans le style pop-rock caribéen déjà exploré par les Vampire Weekend, les américains de Cayucas sortaient leur très joyeux premier album, Bigfoot. Le single Cayucos exposait bien la joie de vivre injectée dans ces accords solaires.
Les Vampire Weekend, justement, étaient aussi présent cette année-là avec leur troisième album, Modern Vampires In The City. L’addictif Step avait très vite conquis la planète pop.
Avec son flow vindicatif débité à la vitesse de la lumière, le collectif français Fauve frappait un grand coup avec son premier EP, Blizzard. En ces temps fortement troublés, les paroles du titre Haut Les Cœurs résonnent aujourd’hui d’un bien drôle d’écho…
Le combo de Cincinnati The National sortait Trouble Will Find Me, sixième album studio comme d’habitude excellent. Le mélancolique single I Need My Girl est le symbole de ce rock très haut de gamme.
L’enjoué single Isjaki et plus globalement l’album Kveikur marquait le retour des magiciens islandais de Sigur Ros vers les rivages plus tranquilles de la pop.