CIGARETTES AFTER SEX – Cry (2019)
De qui parle-t-on ? :
Groupe américain, actif depuis 2008, mené par le musicien et chanteur Greg Gonzalez, accompagné de Josh Marcus, Randy Miller et Jacob Tomsky.
De quoi parle-t-on ? :
Dans la continuité de son premier album éponyme, le quatuor texan exploite une nouvelle fois la mélancolie et la langueur de la dreampop et du folk-rock.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Ensemble langoureux et mélancolique qui incite plus à l’apathie qu’au mouvement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Ces nouvelles harmonies sont calquées sur celles, déjà divines, du premier exercice du quatuor.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Ce nouvel opus, du même acabit que le premier, est bien parti pour rallier les faveurs du grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Style très aérien, sans réelles variations d’ambiances, qui s’adapte bien à la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Dans la belle continuité harmonique de leur premier opus éponyme, les américains de Cigarettes After Sex se remettent à l’ouvrage sur un second album lumineux, le mélancolique Cry.
L’effet de surprise est bien entendu moindre, mais l’accroche mélodique de ce nouvel ensemble est toujours aussi intense. Cry pourrait à l’évidence être la seconde partie du premier exercice du combo d’El Paso, tant l’assemblage des arpèges est similaire. Don’t Let Me Go lance donc les opérations dans un rythme très lent et enclenche d’emblée le pouvoir d’envoutement de ce nouvel opus. Kiss It Off Me, le single Heavenly, You’re The Only Good Thing In My Life, …, ainsi s’enchaine dans la langueur et dans la beauté la dreampop cristalline de Greg Gonzalez. Le texan prend bien garde de ne pas emballer le rythme de ses chansons et promène sa voix céleste sur les effluves indolentes de sa musique.
Le ciel est sombre et il pleut sur la pochette de Cry, mais l’approche rêveuse des notes divines des Cigarettes After Sex plonge une nouvelle fois l’auditeur dans la plus totale des béatitudes.