KANYE WEST – Jesus Is King (2019)
De qui parle-t-on ? :
Rappeur, producteur et businessman américain, actif depuis 1996.
De quoi parle-t-on ? :
Mélange de hip-hop old school, de gospel, de soul et de musique christique.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Chants gospels entrainants et beatbox mid-tempo permettent aisément de battre la mesure.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
La ferveur musicale des églises afro-américaines suinte de ces nouvelles mélodies.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Kanye West touchera une nouvelle fois un très grand nombre d’auditeurs… en priorité ceux de confession catholique.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Comme répété plusieurs fois, la musique urbaine est le style idéal pour la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
L’ange noir du rap américain répand sa vision christique sur un nouvel album au titre évocateur, Jesus Is King.
La bonne parole chez Kanye West ne dure jamais très longtemps, environ vingt-sept minutes, soit à peine trois ou quatre de plus que sur le lumineux Ye. Si l’on ôte à cela les chœurs gospel, certes toujours aussi envoûtants mais maintes fois entendus, et quelques bondieuseries inutiles, il nous reste alors peu de temps pour juger le travail de l’américain. Accompagné d’une armée d’apôtres de la foi hip-hop, dont Timbaland et Evan Mast des grandissimes Ratatat, Kanye West arrive tout de même à tirer son épingle du jeu. Après l’entrée en matière gospel de Every Hour, le natif d’Atlanta fait admirer son flot biblique sur le percutant Selah. Avec le sample du Can You Lose By Following God du combo américain de soul chrétienne The Whole Truth, Kanye West propose son meilleur titre, Follow God. L’album atteint encore quelques sommets avec les brillants Closed On Sunday, On God et Use The Gospel… et montre aussi quelques faiblesses sur les passables Water et Hands On.
Avec Jesus Is King, Kanye West semble vouloir oublier ses frasques, faire acte de contrition et s’en remet donc naturellement à dieu. Le miracle n’est pas encore au rendez-vous mais le chemin de la rédemption n’est vraisemblablement plus très loin…