De qui parle-t-on ? :

Duo mixte Suédois composé de Maria Linden et Fredrick Balck.

De quoi parle-t-on ? :

Electropop sombre, au climat poisseux qui n’est pas sans rappeler, dans l’ambiance, le travail maléfique de leur compatriote Fever ray.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

On est clairement pas là pour rigoler et même si le rythme s’emballe parfois (Faith), cet ensemble est trop torturé pour inciter à la danse.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Bizarrement, malgré le côté sombre les refrains sont très accrocheurs.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Denial ou Faith sont certainement des titres qui feront les beaux jours des pubs ou des bandes originales de films ou de séries, pour autant, cette Electro parfois très hypnotique n’attire guère les foules.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Musique plutôt lente, aux atmosphères mélancoliques mais répétitives, assez bien adaptée au format MP3.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en  boucle sur ma platine

Ce type de pop cafardeuse, après l’excellent album de Fever ray, va devenir une vraie marque de fabrique Suédoise tant les ambiances de cet opus rappellent le travail de la moitié de The Knife. Après un premier album, Hearts, déjà très langoureux mais assez monocorde, I break horses varie maintenant les plaisirs et adapte ces fameuses ambiances clair-obscur (Chiaroscuro en Italien) à sa musique, naviguant parfois dans la pop lumineuse et entrant souvent dans des tempêtes de nappes Electro angoissantes et torturées.

http://www.deezer.com/album/7335774