De qui parle-t-on ? :

Groupe Français composé de 4 personnes : Guillaume Ferran, Billy Sueiro, David Spinelli et Romain Chazaut.

De quoi parle-t-on ? :

Electropop avec alternance de morceaux dansants (Taste me, Touch ground), limite Transe (People screwed up) et de passages plus calmes, voire plus sombres. Mélange un peu étrange de pop et de Techno aux accents parfois Jazzy.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Pas mal de titres dansants même si l'alternance des rythmes et du niveau sonore au sein même des morceaux incite parfois, à seulement battre la mesure.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Touch ground, single très fédérateur sorti en éclaireur, n'est pas représentatif de cet album aux ambiances sonores plus complexes qu'il n'y parait.  

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Encore une fois, il y a Touch ground et le reste de l'album. Ce titre, très prisé des radios spécialisées, accroche instantanément le public, pour les autres morceaux c'est plus aléatoire.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Pour éviter de jouer trop souvent avec le bouton du volume de son appareil et pour profiter pleinement du petit côté Jazzy affleurant sur quelques titres.  

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en  boucle sur ma platine

Ayant heureusement changé leur patronyme - anciennement Quadricolor, appellation semblant sortir tout droit du cerveau torturé d'un des créateurs de groupes dans Popstars – Griefjoy, sort enfin son premier album après avoir été repéré de longue date dans les compilations CQFD des Inrocks. Si Touch ground pouvait nous faire penser que cet opus allait être une suite de mélodies instantanées et rapidement consommées, l'écoute prolongée de cette production éponyme nous réconforte et montre que Griefjoy a plusieurs cordes à son arc, lui permettant ainsi d'espérer sereinement pour l'avenir.       

http://www.deezer.com/fr/album/6885668