A GRAVE WITH NO NAME – Whirlpool (2013)
De qui parle-t-on ? :
Trio Anglais mené principalement par Alex Shields accompagné de Tom King et Anupa Madawela.
De quoi parle-t-on ? :
Pop-rock psychédélique se situant entre Ride et les XX. Le groupe perpétue le revival Shoegazing déjà initié par The pains of being pure at heart.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Ensemble légèrement noisy et mélancolique avec un rythme tout en douceur permettant, dans le meilleur des cas, d’osciller du buste.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Shoegazing version harmonieuse avec, hormis dans les quelques très courts instrumentaux, des refrains imparables dans chaque chanson.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Des titres comme Aurora, 73 ou Steps peuvent facilement plaire au non initiés, mais la mélancolie d’ensemble de Whirlpool n’est malheureusement pas génératrice de grande popularité.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Ces mélodies toutes en finesses sont très loin du déluge de bruit autrefois très prisé par les adeptes du mouvement Shoegazing.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
A l’instar de leurs confrères Américain de The pains of being pure at heart, sans révolutionner un concept déjà beaucoup « torturé », A grave with no name démontre une parfaite maitrise dans l’interprétation de cette musique devenue intemporelle. Ce deuxième opus nous transporte sans difficulté à la fin des années 80, à l’époque où Jesus and Mary chain et My bloody valentine étaient les rois. Whirpool est une vraie machine à essorer le temps qui ravive les couleurs d’un rock redevenu pour l’occasion réellement « indépendant ».
http://www.deezer.com/fr/album/6713262