PRIMAL SCREAM – More light (2013)
De qui parle-t-on ? :
Groupe Ecossais, actif depuis 1982, axé autour de Bobby Gillespie et dont le line-up a fortement fluctué avec le temps. Les 4 autres principaux membres sont : Andrew Innes, Barrie Cadogan, Martin Duffy et Darrin Mooney.
De quoi parle-t-on ? :
Toujours ce rock psychédélique assez enjoué et parfois noisy agrémenté d’une touche d’Electro. Les chansons pop transpirent sous ce millefeuille sonore (Bobbie Gillespie n’est pas pote avec Kevin Shields pour rien). Malgré ce style récurrent, chez Primal scream l’originalité reste au rendez-vous.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Le rythme de Hit void, 2013 ou Invisible city peut éventuellement inciter à se lever mais cet ensemble un peu foutraque est plutôt dédié à l'écoute.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Comme pour la plupart de leurs albums précédents, la musique se bonifie à force d’écoutes.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Des chansons comme Walking with the beast et It’s alright, It’s Ok sont des singles en puissance et peuvent plaire au plus grand nombre. Les autres morceaux de l’album parfois bancals, parfois bruyants ou parfois déjantés, font irrémédiablement fuir l’auditeur non avertit.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
La diversité sonore est la marque de fabrique de Primal scream. Tout les instruments ou boucles électroniques s’empilent les uns sur les autres jusqu’à la saturation. A noter sur cet album la forte utilisation, avec bonheur, du saxophone.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Dans sa déjà très longue carrière, Primal scream nous a habitué au génie (Screamadelica ou Vanishing point) mais aussi a quelques œuvres secondaires, voire indigestes (XTRMNTR ou Evil heat). Ce nouvel opus se situe plutôt dans la zone des très bonnes productions du groupe sans pour autant atteindre le niveau de leurs chefs-d’œuvre. Mais finalement, quels artistes, après plus de trente ans de carrière, sont encore capables d’émoustiller à ce point nos esgourdes ? Bobbie Gillespie réinvente en permanence la recette de sa musique pour le plus grand plaisir des nombreux fans du groupe. Cette pratique lui a certainement fermé les portes du succès populaire à grande échelle, mais il évite ainsi la rengaine et le confort pépère de l’exploitation d’un filon juteux jusqu’à l’épuisement.
http://www.deezer.com/fr/album/6578157