Le Britannique Dave Pen, par ailleurs membre des fantasques Archive, reconstitue avec son ami Robin Foster le duo We Are Bodies le temps de The Love Was All We Had, brillant second opus de pop mélancolique.

Relancer une collaboration que l’on pensait éphémère après quasiment neuf ans d’absence est un pari qui de prime abord ressemble à une mauvaise idée. Mais fort de leur expérience et de leur éclectisme, les deux compères balaient très vite cette petite appréhension. Amateur d’une pop synthétique emplie de spleen, le combo londonien navigue dans un univers sombre où la clarté n’est due qu’à la puissance de ses harmonies. Difficile de ressortir tel ou tel morceau tant le ton de cet album est monocorde, mais notons toutefois que la voix suave de Dave Pen magnifie l’electropop du single Lost, de l’entrainant Dancing In The Midnight Howl, de l’éponyme The Love Was All We Had ou encore du ténébreux et sublime Shallow Time.

En raison de leurs très nombreuses activités, la réunion des deux membres de We Are Bodies n’est à l’avenir par garantie, profitons alors de l’instant présent incarné ici par les notes en clair-obscur de l’excellent The Love Was All We Had.

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De qui parle-t-on ? :

Duo britannique, actif depuis 2011, composé de Dave Pen, par ailleurs membre du combo londonien Archive, et de Robin Foster.

De quoi parle-t-on ? :

Pop synthétique un brin obscure mais interprétée sur un rythme plutôt entrainant.  

Rythme :

• Je me suis endormi
• Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
• Mes pieds se mettent à bouger
• Je me lève et je danse

De la mélancolie certes, mais dans un tempo toujours assez soutenu.

Accessibilité :

• Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
• Les refrains entrent directement dans ma tête
• Que des hits taillés pour les stades

La fluidité harmonique est l’une des constantes de ce nouvel opus.

Audience :

• J’ai du succès avec mes goûts musicaux
• Peut-être écouté sans déranger personne
• Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
• Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

Un soupçon de spleen, mais une electropop enlevée qui pourrait plaire au plus grand nombre.