Le Français JB Dunckel offre à ses auditeurs un voyage en apesanteur avec le ballet synthétique de son nouvel opus studio, le cosmique Möbius Morphosis.

Une atmosphère astrale, des chœurs épiques pour seules vocalises, de longues plages synthétiques qui effleurent tout à la fois l’entrain de la pop et le calme de l’ambient, les sublimes Corps Échangés, Ballade Des Géants, Gravité Reconstruite et Cœur Volant jouent à l’envi de cette alternance de notes planantes et de beats syncopés. La tournée cette été à l’occasion de l’anniversaire du divin Moon Safari nous laisse entrevoir un espoir concernant la reformation du duo Air, mais en attendant l’artiste versaillais occupe brillamment la place, avec les boucles vaporeuses et oniriques de ce nouvel exercice, il se rapproche un peu plus de la légende du genre, le britannique Brian Eno.

Avec le lunaire Möbius Morphosis, JB Dunckel atteint les confins de l’espace et poursuit son exploration des voies célestes de l’électronique.

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De qui parle-t-on ? :

Auteur, compositeur et interprète Français, actif depuis 1995, par ailleurs membre avec Nicolas Godin de l’un des duos historiques de la french touch, Air.

De quoi parle-t-on ? :

Space opera électronique qui oscille entre pop épique et musique pour chillout.

Rythme :

• Je me suis endormi
• Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
• Mes pieds se mettent à bouger
• Je me lève et je danse

Le rythme s’affole parfois et permet ainsi d’aisément battre la mesure.

Accessibilité :

• Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
• Les refrains entrent directement dans ma tête
• Que des hits taillés pour les stades

Le talent du Versaillais ne se juge qu’à l’aune d’une écoute approfondie.

Audience :

• J’ai du succès avec mes goûts musicaux
• Peut-être écouté sans déranger personne
• Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
• Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

Le manque de notes mainstream devrait brider la notoriété de ce nouvel opus.