De qui parle-t-on ? :

Groupe islandais, actif depuis 1995, emmené par son duo d’origine, Daníel Ágúst Haraldsson et Birgir Þórarinsson, rejoint aujourd’hui par la musicienne et chanteuse Margrét Rán Magnúsdóttir, par ailleurs frontwoman de Vök, combo lui aussi islandais.

De quoi parle-t-on ? :

Musique électronique harmonieuse calibrée majoritairement pour les clubs.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Une bonne moitié de l’album permet à l’auditeur de rejoindre le dancefloor.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Les harmonies sont ici pensées pour captiver d’emblée l’oreille du grand public.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le public est toujours très amateur de morceaux capables de le faire danser.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

Musique électronique mélodique et assez classique qui ne souffre pas des affres de la compression.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

Activistes de l’electro downtempo depuis le mitan des années 90, les Islandais de GusGus sont de retour avec le dansant Mobile Home.

Cette musique synthétique venue de la glaciale ile nordique réchauffe sans problème le dancefloor lorsque les enceintes recrachent à haut volume les boucles métronomiques de Higher, de Simple Tuesday, d’Our World ou de Flush. Mais le combo de Reykjavik ne renie pas pour autant les ambiances dreampop qui firent autrefois les beaux jours des sublimes Polydistortion et This Is Normal, la pop langoureuse de Stay The Ride et de Love Is Alone ou la bossa nova d’Original Heartbreak sont là pour le rappeler.    

Dire aujourd’hui que le public attend avec impatience un nouvel album de GusGus serait un fieffé mensonge. Alors lorsque la qualité musicale s’élève au niveau de ce très bon Mobile Home, la surprise n’en est que plus belle.

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