De qui parle-t-on ? :

Groupe Anglais composé de 4 personnes : James Wignall, Dean Reid, Marc Raue et Nathan Hewitt.

De quoi parle-t-on ? :

Shoegazing qui, au début, fait beaucoup penser à My bloody valentine. Mais quand on écoute un peu mieux, on se rend compte que le groupe s’inspire de tout les courants noisy des années 80, postérieur au punk-rock.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Ensemble très rythmé où l’on peut facilement se laisser aller au Pogo ou au Air guitar.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Sur une écoute distraite, on ne retient que le bruit, mais avec le temps, le voile noisy se dissipe pour laisser apparaître de très belles mélodies.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Trop spécifique pour un large public mais, des chansons comme Get tight ou The swan, peuvent tout de même trouver un écho au-delà du cercle des simples amateurs du genre.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Rock bruitiste qui, comme tout bon Shoegazing, sonne parfois un peu faux. L’écoute en MP3 peut amalgamer cette orgie de sons et restituer une bouillie sonore pas toujours très digeste.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en  boucle sur ma platine

Album qui mélange deux influences majeures, My bloody valentine et Dinosaur Jr. Mais les Cheatahs ne s’arrêtent pas là : ce sont des mélodistes hors pairs capables de noyer dans un déluge de bruit des bombinettes pop dignes des meilleurs moments de Ride ou des Boo radleys. Comme beaucoup d’autres, les Londoniens font revivre l’esprit bruitiste de ce rock d’un autre temps mais, comme peu d’autres, ils arrivent sans problème à nous transporter à cette époque où le style était alors à son apogée.

http://www.deezer.com/album/7404400