L’Irlandais Joel Johnston, alias Far Caspian, signe un retour remarqué avec l’indie-rock céleste de son troisième opus studio, l’excellent Autofiction.

La langueur lo-fi de Ditch indique d’emblée que le ton de ce nouvel album sera mélancolique. L’ombre des divins Suédois de The Radio Dept. plane ensuite sur la noisy-pop virevoltante et imparable du single First Day. Le spleen revient lorsque la voix céleste de Joel Johnston s’appose sur la pop downtempo de The Sound Of Changing Place et de Window. L’Irlandais joue ainsi avec les ambiances de sa bedroom pop et passe encore sans encombre de l’intensité sautillante et un brin bruitiste de Here Is Now, de An Outstretched Hand et du bien nommé End, à la lenteur sublime de A Drawing Of The Sun et de l’éponyme Autofiction.

Adepte jusqu’ici des atmosphères cloisonnées et solitaires du Do It Yourself, il semblerait qu’avec le brillant Autofiction, Far Caspian ouvre enfin une porte sur le grand monde de l’indie-rock.

(7,5)

De qui parle-t-on ? :

Groupe Irlandais, actif depuis 2018, quasi-projet solo de son leader Joel Johnston.

De quoi parle-t-on ? :

Pop-rock lo-fi et un brin bruitiste, proche parfois de celui des Suédois de The Radio Dept..  

Rythme :

• Je me suis endormi
• Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
• Mes pieds se mettent à bouger
• Je me lève et je danse

Quelques moments de pop virevoltante, mais un ensemble qui baigne finalement plutôt dans la langueur.

Accessibilité :

• Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
• Les refrains entrent directement dans ma tête
• Que des hits taillés pour les stades

L’Irlandais maitrise parfaitement l’art de la ritournelle pop-rock.

Audience :

• J’ai du succès avec mes goûts musicaux
• Peut-être écouté sans déranger personne
• Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
• Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

Style très agréable à l’oreille mais trop éloigné des goûts du grand public.