Le Bordelais Thoineau Palis transforme son pendant artistique Th Da Freak en véritable groupe et déchire une fois encore les tympans de l’auditeur avec le noisy-rock surpuissant de son nouvel opus, le nerveux Negative Freaks.  

Le très prolifique trublion du rock hexagonal pose d’emblée les bases de ce sulfureux exercice avec le grunge « Nirvanesque » de WAS Mode. La lave sonore du brûlant Kelso surchauffe ensuite un peu plus l’atmosphère. La ferveur retombe d’un cran sur le début de 7 Pairs Of Keys, avant que la fureur n’incendie la seconde partie du morceau. Le tempo chute quelquefois brutalement comme sur le crescendo d’Infinite Love et sur l’étrange Shut It, mais ces baisses de régime ne durent jamais très longtemps. Le combo Girondin distille au contraire ses riffs sous très haute intensité et applique la politique de la terre brûlée sur la pesanteur tonitruante de Rage Is Coming Me, de Don’t Leave The Town, d’I’m Still ou encore de Lost The Kids.

Si Negative Freaks était sorti dans les années 90 et était l’œuvre d’un groupe Américain, l’on aurait alors crié au génie. Ce rayonnement ultraviolet restera malheureusement confidentiel, mais le travail des Th Da Freak n’en demeure pas moins exceptionnel.

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De qui parle-t-on ? :

Groupe Français, actif depuis 2016, initialement projet solo de Thoineau Palis, le Bordelais est aujourd’hui accompagné des musiciens Rémi Palis, Sylvain Palis, Quentin Plantier et Benjamin Monnereau.

De quoi parle-t-on ? :

Noisy-rock intense, très proche du style grunge-rock des années 90.  

Rythme :

• Je me suis endormi
• Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
• Mes pieds se mettent à bouger
• Je me lève et je danse

Ce rock bruitiste est souvent joué pied au plancher.

Accessibilité :

• Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
• Les refrains entrent directement dans ma tête
• Que des hits taillés pour les stades

La chaleur devrait être insupportable lors des concerts du combo

Audience :

• J’ai du succès avec mes goûts musicaux
• Peut-être écouté sans déranger personne
• Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
• Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

Le style a connu son heure de gloire dans les années 90, mais n’est plus en odeur de sainteté aujourd’hui.