BORN RUFFIANS – Juice (2020)
De qui parle-t-on ? :
Groupe canadien, actif depuis 2004, composé de Luke Lalonde, Andy Lloyd, Mitch DeRosier et Steve Hamelin.
De quoi parle-t-on ? :
Dans la lignée de ses précédents opus, le groupe propose un rock bouillant et extrêmement mélodique.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
La première partie de l’album provoque mouvements et soubresauts en tous genres.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
La plupart de ces nouveaux morceaux sont conçus pour enflammer les salles de concert de ce bas-monde.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Avec son rock tonitruant, le combo canadien ne cherche pas spécialement à amadouer le grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Rock monocorde et sans fioritures qui supporte plutôt bien l’étau de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Avec leurs sonorités aux accents redneck si particulières, les canadiens de Born Ruffians proposent un nouvel album de bonheur rock, le survitaminé Juice.
Le tonitruant I Fall In Love Every Night lance ce nouvel opus sur les chapeaux de roues. Cet entrain communicatif transpire encore sur le single Breathe. Sans nous laisser reprendre notre respiration, Dedication nous plonge dans son bain de rock bouillant. La pop intense des sautillants The Poet et I’m Fine nous aspire alors vers la piste de danse. Le moment de répit de l’auditeur vient finalement de la langueur du duo avec la canadienne Maddy Wilde sur Hey You et d’une seconde partie d’album bien plus tempérée.
La trentaine de minutes de ce nouvel opus passent malheureusement beaucoup trop vite, par ces temps de grande dépression l’on aimerait prolonger à l’infini les harmonies rafraîchissantes du solaire Juice.