PURITY RING – Womb (2020)
De qui parle-t-on ? :
Duo canadien, actif depuis 2010, composé de la chanteuse Megan James et du musicien Corin Roddick.
De quoi parle-t-on ? :
La synthpop mélancolique et mélodique est toujours le style musical prôné par le duo d’Edmonton.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Le leitmotiv est la synthpop mais dans un style mélancolique qui incite peu au mouvement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Au grand dam du fan de la première heure, le duo, avec cette approche mainstream, peaufine un peu plus encore son art de la mélodie.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Pour peu qu’il soit entendu, cet album peut aisément accrocher l’oreille de l’auditeur.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
L’electropop mélodique est un style qui se fond assez bien dans le moule de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion (6)
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Cinq ans après l’excellent Another Eternity, les Purity Ring reviennent avec Womb, troisième album aux arpèges synthétiques malheureusement un brin trop convenus.
Ce nouvel opus démarre pourtant sous les meilleurs auspices avec l’allure saccadée de l’étrange Rubyinsides. Pink Lightning ne semble tout d’abord pas tourner à la bonne vitesse, mais dès que le chant cristallin de Megan James apparaît, l’electropop reprend alors un rythme bien trop mesuré. Après un début un peu bancal, Peacefall prolonge ce voyage mélancolique dans l’ordinaire de la synthpop. Sur un ton toujours céleste, le duo canadien déroule les vagues synthétiques de ces dix nouvelles mélodies dans une langueur monotone qui annihile finalement toute envie de prise de risque.
La maîtrise et l’enchantement sont certes toujours présents, mais l’on regrettera tout de même que Megan James et Corin Roddick aient perdu le petit grain de folie qui alimentait autrefois le très bon Another Eternity et surtout le sublime Shrines.