Malgré ma nouvelle chronique Les Sorties d’Albums du Vendredi démarrée en avril de cette année, où j’essaie chaque semaine de repérer et d’évoquer au format très court un panel des sorties me semblant digne d’intérêt, certains grands albums arrivent malheureusement encore à passer au travers des gouttes.

Voici donc une petite séance de rattrapage, vraisemblablement non exhaustive, de quelques oublis de l’année 2024.

 

 

 

 

MANNEQUIN PUSSY - I Got Heaven

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le quatuor américain au trois-quarts féminin Mannequin Pussy embrase l’atmosphère avec les boucles bruitistes de son quatrième opus studio, le puissant I Got Heaven. Porté par la voix tantôt suave et tantôt féroce de Marisa Dabice, le combo de Philadelphie appâte l’auditeur avec la douceur de l’indie-pop avant de l’entrainer dans la violente baston de son furieux noisy-rock. (8)

 

 

 

KENDRICK LAMAR - GNX

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Superstar de la scène hip-hop internationale, le californien Kendrick Lamar frappe une nouvelle fois un grand coup. Derrière une bande-son éclectique au groove imparable, Le flow lyrique de l’américain enchante l’aura gigantesque du sublime GNX. (8,5)

 

 

 

 ASTRAL BAKERS - The Whole Story

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Peu cité dans les bilans de fin d’année, le quatuor mixte Astral Bakers a pourtant réalisé avec le sublime The Whole Story l’un des meilleurs albums de la scène rock hexagonale. Le rock éthéré et downtempo de ce premier opus élève l’auditeur dans l’atmosphère apaisante de la voûte céleste. (8)

 

 

 

NEWDAD - Madra

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le quatuor mixte de Galway Newdad a sorti en janvier dernier son premier opus, Madra. Mélange éthéré de pop mélancolique et de boucles shoegaze, les notes magnifiées par le chant suave de Julie Dawson ne transpirent pas la grande originalité mais s’assemblent toutefois à merveille pour former ainsi un très bon album. (7,5)

 

 

 

LYSISTRATA - Veil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur l’excellent Veil, le trio français Lysistrata joue avec nos émotions en alternant la douceur mélancolique de la pop et la fureur sonique du rock. Cette variation des genres transcende les notes tantôt célestes et tantôt magmatiques de ce déjà troisième opus studio. (7,5)

 

 

 

ENGLISH TEACHER - This Could Be Texas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’évidence rock des Britanniques d’English Teacher est évidemment mon plus grand oubli de cette année. Emmené par le chant félin et souvent parlé de la divine Lily Fontaine, le quatuor de Leeds expose au grand jour les harmonies sophistiquées de son premier opus, le sublime This Could Be Texas. (8,5)