COURTNEY BARNETT – Things Take Time, Take Time (2021)
De qui parle-t-on ? :
Chanteuse et musicienne australienne, active depuis 2009.
De quoi parle-t-on ? :
L’australienne abandonne le noisy-rock et explore plus avant la folk-pop travaillée avec l'américain Kurt Vile sur l’album Lotta Sea Lice.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Le groove et l’entrain sont les moteurs de nombre de ces nouveaux morceaux.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Délesté de l’emballage noisy, le sens de la mélodie de Courtney Barnett éclate maintenant au grand jour.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
L’effet « pop » devrait renforcer la présence de l’australienne auprès du grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Le format éthéré et monocorde se fond parfaitement dans le moule de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
L’australienne Courtney Barnett gomme les intonations bruitistes et les imperfections lo-fi de son passé et s’élève aujourd’hui dans l’apesanteur rock de Things Take Time, Take Time.
Assistée à la production et à la batterie par sa compatriote Stella Mozgawa, par ailleurs membre du combo californien Warpaint, la native de Sydney rayonne dans ce style de rock aérien et mélodique pratiqué il y a quelques années avec le lumineux Kurt Vile. La science de la percussion de ce fidèle chaperon se fond d’emblée à merveille dans le rock mélancolique de Rae Street et génère le groove sur la pop addictive de Sunfair Sundown, Before You Gotta Go et Turning Green. Après nous avoir encore enchanté sur l’entrainant single Write A List Of Things To Look Forward To et sur la lenteur sublime d’Oh The Night, le chant suave et nonchalant de Courtney Barnett nous abandonne à notre grand dam après seulement une trentaine de petites minutes.
La très courte durée de Things Take Time, Take Time est le seul petit reproche que l’on peut faire à Courtney Barnett, la musique quant à elle, ouverte aujourd’hui sur les grands espaces de la pop, ne souffre d’aucune contestation.
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