KINGS OF LEON – When You See Yourself (2021)
De qui parle-t-on ? :
Quatuor familial américain, actif depuis 1999, composé des frères Followill, Caleb, Nathan et Jared et de leur cousin Matthew Followill.
De quoi parle-t-on ? :
Dans la continuité de l’album Walls, le groupe privilégie à nouveau le rock aseptisé pour très grand public.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Sur l’album, le tempo est globalement sur la réserve, c’est en concert que ces nouveaux morceaux devraient démontrer l’étendue de leur puissance.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Le combo n’aura pas de mal à transcender son public avec ces nouveaux morceaux.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Les Kings Of Leon sont maintenant définitivement installés sur la planète des superstars.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
A l’instar de celui de Walls, ce rock hyper-produit et monocorde ne souffre pas des affres de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
En ces temps de grande incertitude où l’inquiétude concernant les proches parents est une question de tous les jours, les frères Followill et leur cousin Matthew ont depuis longtemps déjà trouvé la parade à cette appréhension, le travail en famille. La petite entreprise de Nashville, devenue aujourd’hui multinationale, Kings Of Leon, retrouve aujourd’hui un semblant d’allant avec sa nouvelle livraison de rock pour très grands espaces, When You See Yourself.
Puisqu’il faut maintenant se résoudre à accepter le style grand public abordé par le combo du Tennessee, alors jugeons ce huitième opus à l’aune de cette orientation. Disons-le tout de suite, à l’instar de la tendance entrevue sur Walls, l’album est un enchaînement de rock mainstream et sirupeux calibré pour la bande FM. Derrière le chant toujours aussi captivant de Caleb Followill, quelques morceaux tirent toutefois brillamment leur épingle du jeu, le rock enlevé du single The Bandit, de Golden Restless Age et d’Echoing, la pop de Stormy Weather et de Time In Disguise ou encore la ballade finale Fairytale.
Bien que sa similarité harmonique avec Walls soit évidente, When You See Yourself affiche nettement sa supériorité, preuve que les Kings Of Leon, pour peu qu’ils en aient réellement la volonté, peuvent encore surprendre leur auditoire.