KING GIZZARD AND THE LIZARD WIZARD – Phantom Island (2025)
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Après avoir exploré à peu près tous les styles, les Australiens de King Gizzard And The Lizard Wizard s’attaquent à la chamber pop avec les boucles solaires un brin jazzy du très bon Phantom Island.
Les stakhanovistes de Melbourne parent aujourd’hui leur rock psychédélique d’atours symphoniques. Les cuivres, les cordes frottées, les cordes pincées enluminent d’emblée le crescendo pop sublime de l’éponyme Phantom Island. Les harmonies orchestrales accompagnent ensuite le groove sautillant quelque peu naïf du single Deadstick. Le rythme ralentit, mais la luxuriance mélodique ne faiblit pas sur la langueur baroque de Lonely Cosmos, d’Eternal Return ou de Panpsych. Les effluves flower power des seventies envahissent alors l’atmosphère avec le psychédélisme downtempo de Spacesick et d’Aerodynamic. Non content d’avoir déjà rassasié son auditoire, ce vingt-septième album se referme sur un tube absolu avec la pop colorée et hallucinatoire de Grow Wings And Fly.
La créativité est un pléonasme chez les King Gizzard And The Lizard Wizard, le fantasque Phantom Island démontre une fois encore que les limites musicales du quintette des antipodes semblent infinies.
(8)
De qui parle-t-on ? :
Groupe Australien, actif depuis 2010, composé de Stu Mackenzie, Joey Walker, Ambrose Kenny-Smith, Cook Craig, Lucas Harwood et Michael Cavanagh.
De quoi parle-t-on ? :
Rock psychédélique orchestrale, enjoué ou downtempo, très typé seventies.
Rythme :
- Je me suis endormi
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je danse
Quelques morceaux très enjoués, mais un album qui favorise finalement les ambiances downtempo.
Accessibilité :
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
La fluidité harmonique est certes évidente, mais le foisonnement musical du combo ne s’appréhende qu’après quelques écoutes.
Audience :
- J’ai du succès avec mes goûts musicaux
- Peut-être écouté sans déranger personne
- Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
Ce nouveau cru des Australiens est à conseiller à tous les publics.