KING GIZZARD & THE LIZARD WIZARD – K.G. (2020)
De qui parle-t-on ? :
Groupe australien, actif depuis 2010, composé de Stu Mackenzie, Joey Walker, Ambrose Kenny-Smith, Cook Craig, Lucas Harwood et Michael Cavanagh.
De quoi parle-t-on ? :
Rock psychédélique et loufoque aujourd’hui « tartiné » aux sonorités orientales.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
L’entrain est l’un des leitmotivs de ce nouvel opus.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
La facilité harmonique n’est certes pas le credo du combo australien.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Objet bizarroïde et loufoque souvent peu apprécié du grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Les notes partent un peu dans tous les sens, souvent dans un délicieux fourre-tout harmonique qu’il serait dommage de compresser.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Les australiens de King Gizzard & The Lizard Wizard pimentent aujourd’hui leur rock si particulier avec un soupçon de sonorités orientales sur l’excellent K.G.
Dix ans de carrière et déjà seize albums au compteur, les originaires de Melbourne ne ménagent décidément pas leur peine. Cette nouvelle livraison entame son voyage vers le chaud soleil du Maghreb et de l’Orient avec la courte introduction, K.G.L.W. Le rock psychédélique du sextette, ainsi mâtiné de world music, prend une forme tout à fait originale sur le bouillant Automation. L’ombre du blues touareg de Tinariwen plane sur les accords sulfureux de Minimum Brain Size. L’approche foutraque du combo sur les étranges Some Of Us, Ontology ou Oddlife, rappelle, dans un style certes légèrement différent, la folie harmonique autrefois entretenue par les gallois de Super Furry Animals.
Malgré ce stakhanovisme exacerbé dans le songwriting, la petite entreprise King Gizzard & The Lizard Wizard ne connait pas la crise. Avec K.G., et bien que celui-ci succède à pléthore d’albums studios, et sa fusion antinomique des genres, le collectif des antipodes arrive à surprendre une nouvelle fois son auditoire.