LOCAL NATIVES – But I’ll Wait For You (2024)
Neuf mois à peine après la sortie de son premier volet Time Will Wait For No One, les Local Natives complètent leur diptyque dédié à la pop mélancolique avec l’éthéré But I’ll Wait For You.
La langueur angélique d’Alpharetta imprime d’emblée le ton monochrome de ce nouvel opus. Tels des Travis des temps modernes, Kelcey Ayer et ses acolytes répandent leur spleen sur la lenteur pop de Throw It In The Fire et de Camera Shy, et sur les ballades As Soon As You Arrive, Ending Credits et Raincoat. Quelquefois le rythme s’emballe avec la pop imparable et dansante de Neon Memory et du single April (… et nous fait presque regretter que ces moments d’enthousiasme soient si rares), mais l’apathie, encore présente sur Walk Before You Run et sur l’éponyme But I’ll Wait For You, demeure jusqu’au final le fil rouge de ce sixième exercice.
Avec le céleste But I’ll Wait For You, les Local Natives s’enfoncent plus encore dans les limbes de la mélancolie, mais conservent cette aura naturelle pour l’extraordinaire pop.
(7)
De qui parle-t-on ? :
Groupe Américain, actif depuis 2005, composé de Taylor Rice, Kelcey Ayer, Ryan Hahn, Nik Ewing et Matt Frazier.
De quoi parle-t-on ? :
Le groupe plonge sa pop céleste dans les tréfonds du spleen.
Rythme :
- Je me suis endormi
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je danse
Malgré quelques envolées pop, le tempo est bien faible sur ce nouvel opus.
Accessibilité :
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Le combo maitrise à n’en pas douter l’art de la ritournelle.
Audience :
- J’ai du succès avec mes goûts musicaux
- Peut-être écouté sans déranger personne
- Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
La très grande fluidité de ces mélodies pourrait capter l’attention du grand public.