ANDY BELL – The View From Halfway Down (2020)
De qui parle-t-on ? :
Auteur, compositeur et interprète gallois, actif depuis 1988, par ailleurs co-fondateur et toujours membre d’un des poids lourds du mouvement shoegaze, les mythiques britanniques de Ride.
De quoi parle-t-on ? :
Le gallois délaisse le shoegazing des Ride et injecte dans son rock une dose d’electropop.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
L’atmosphère est parfois entrainante mais incite finalement peu au mouvement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Les pièces musicales, souvent assez longues, sont truffées de petits artifices harmoniques que l’on découvre sur la durée.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Peu connu en dehors de l’entité Ride, l’anglais ne devrait pas rencontrer un grand engouement populaire.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Rock éthéré mâtiné d’arpèges synthétiques qui ne craint pas l’épreuve de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Après avoir amplement contribué à redorer le blason shoegaze des légendaires britanniques de Ride, le vétéran de la cause noisy, Andy Bell, pense enfin à lui sur un premier album solo mêlant esthétique rock et effluves synthétiques, The View From Halfway Down.
Le tonitruant Love Comes In Waves entraîne d’emblée l’auditeur sur la voie classique du rock. Les premières notes électroniques font leur apparition sur la langueur psychédélique d’Indica. Après le court interlude folk, Ghost Tones, le gallois voyage dans l’espace electropop sur Skywalker. Cette vision épurée et aérienne du rock nous offre encore quelques moments de grâce notamment sur le brûlot instrumental Aubrey Drylands Gladwell, la ballade groovy Cherry Cola ou encore sur la synthpop lunaire de Heat Haze On Weyland Road.
Avec The View From Halfway Down, Andy Bell prend le contre-pied de la rudesse rock des Ride et dévoile aujourd’hui ses talents alternatifs d’orfèvre harmonique.