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La Critique Selon Moi
4 avril 2020

Petite Playlist Du Confinement – Vol. 3

Lyon confinéPour tromper un peu l’ennui provoqué par le confinement, explorons une nouvelle fois 2013 avec quelques titres marquants sortis dans les six derniers mois de cette année-là. Pour ne pas trop alimenter l'anxiété ambiante, les playlists seront désormais illustrées par quelques photos "désertes" de nos belles villes françaises.  

 

L’une des têtes de pont du rock Britannique, les Arctic Monkeys, sortait alors son cinquième album, le bouillant AM. Le puissant single R U Mine ? était un formidable concentré mélodique de sueur et de fureur.

 

Après Philarmonics, premier album divin, la fée danoise Agnes Obel confirmait son immense talent sur l’excellent Aventine. Le son mélancolique et grave de l’alto du sublime The Curse portait alors ce second opus.

 

Dans un registre plus synthétique, les trois américaines d’Au Revoir Simone sortaient leur quatrième et dernier opus à ce jour, Move In Spectrums. La synthpop du single Crazy était le moteur de cet album dansant.

 

Le trio de Nottingham London Grammar, porté par la voix divine d’Hannah Reid, sortait un premier album magistral, If You Wait. Parmi cette collection de mélodies pop mélancoliques et sublimes, choisissons le crescendo merveilleux du single Wasting My Young Years.

 

Co-fondateur des The War On Drugs, l’américain Kurt Vile avait quitté l’aventure en 2008 pour se lancer dans une carrière en solo. Le chef-d’œuvre Wakin On A Pretty Daze était déjà le cinquième opus de ce nouvel épisode en solitaire. Le single Never Run Away était l’une des nombreuses pépites de cet album.

 

La française Cécile Cassel, alias Hollysiz, débarquait dans le paysage musical hexagonal avec l’electro-rock incandescente de son premier opus, My Name Is. L’addictif et tonitruant Tricky Game démontrait parfaitement cette maitrise de la puissance et de la musicalité.

 

L’on ne présentait déjà plus les immenses canadiens d’Arcade Fire à cette époque-là. Fort de déjà trois excellents opus, le combo québécois enfonçait un peu plus le clou avec le pléthorique Reflektor. L’éponyme single Reflektor était le sublime premier morceau de ce double-album génial.

 

Dans la série du revival psychédélique des années 70, les australiens de Jagwar Ma avaient fait forte impression avec leur premier album, Howlin. Le single Man I Need était le symbole de cette machine à voyager dans le temps.

 

Pete Doherty, la tête à claques du rock anglais que l’on aurait aimé détester, nous avait une nouvelle fois bluffé avec le troisième album de ses Babyshambles, Sequel To The Prequel. Le trublion londonien exprimait à merveille son talent sur la britpop, certes convenue, du single Nothing Comes To Nothing.

 

En parlant de têtes à claques, allons du côté des Etats-Unis rencontrer le fantasque Kanye West. Cette année-là, il sortait son sixième album, le monstrueux, au sens propre comme au figuré, Yeezus. Cet ovni de hip-hop hardcore était un chef-d’œuvre porté, entre autres, par le puissant et percutant Black Skinhead.

 

C’est effectivement au sommet de l’Everest, titre de leur troisième album, que les belges de Girls In Hawaii avaient élevé le niveau de leur pop. Le single Misses symbolisait à merveille cet envol vers les très grandes hauteurs.

 

Concluons cette visite express de l’année 2013 avec un autre fer de lance du rock britannique, le combo écossais Franz Ferdinand. Si leur quatrième opus, Right Thougths, Right Words, Right Action, était loin de faire l’unanimité, il contenait malgré tout quelques pépites pop-rock comme l’excellent single Love Illumination.

 

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