BALTHAZAR – Fever (2019)
De qui parle-t-on ? :
Groupe belge, actif depuis 2004, composé de Jinte Deprez, Maartin Devoldere, Simon Casier, Michiel Balcaen et Tijs Delbeke.
De quoi parle-t-on ? :
Tout en demeurant dans une certaine continuité, Balthazar renforce son approche pop et intensifie son utilisation des boucles synthétiques.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Les boucles rythmiques entêtantes incitent aisément au mouvement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Balthazar manie à merveille l’art du petit arpège accrocheur.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Les titres Changes, Wrong Vibration et I’m Never Gonna Let You Down Again peuvent aspirer à un certain succès populaire.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Ensemble qui tend plutôt vers l’electropop, genre facilement compressible.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Le très réussi Thin Walls avait révélé au monde le combo de Courtrai. Jinte Deprez, sous le patronyme J. Bernardt, avait ensuite démontré en solo son génie electropop sur le surprenant Running Days. Fever se situe à la croisée des chemins entre ces deux exercices, dans une tendance un brin moins rock et plus electro que les précédents albums studios de Balthazar.
L’éponyme et entrainant Fever ouvre le bal sur une ligne de basse entêtante accompagnée déjà d’un succulent nappage synthétique. Le quintette est le roi du gimmick addictif qui s’insinue subrepticement dans nos consciences, comme affiché sur les fédérateurs Changes, Wrong Faces et surtout Wrong Vibration. Le groupe explore aussi brillamment quelques sonorités différentes sur le très urbain Entertainment, l’oriental Roller Coaster ou encore sur le langoureux et très soul I’m Never Gonna Let You Down Again, qui sera assurément l’un des moteurs populaires de ce quatrième opus.
Aux côtés des dEUS, Ghinzu, Soulwax ou Venus, pour ne citer que les plus connus, Balthazar s’inscrit aujourd’hui avec Fever dans la liste des fiers représentants de l’excellence rock du royaume de belgique.