PANDA BEAR – Buoys (2019)
De qui parle-t-on ? :
Projet solo du musicien américain Noah Benjamin Lennox, en activité depuis 1998 et membre par ailleurs du combo Animal Collective.
De quoi parle-t-on ? :
Panda Bear retrouve l’aisance harmonique pop et le style inclassable de ces précédents opus.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Une approche pop répétitive qui incite mollement au mouvement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Style mélodiquement attrayant mais trop atypique pour accrocher d’emblée l’auditeur.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Cette musique, certes avant-gardiste, demeurera inaudible pour le grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Le schéma musical tortueux de Noah Lennox se prête peu à l’exercice de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Amis de l’étrange et du bizarre, soyez les bienvenus dans le monde fantasmagorique du nouvel album solo de l’américain Panda Bear, Buoys.
Après la déception engendrée en début d'année dernière par l’EP A Day With The Homies, Noah Lennox se devait de rassurer son auditoire. Dès les premières notes de l’aquatique et sublime Dolphin l'on comprend très vite que Buoys ne sera pas du même acabit que son très court prédécesseur. Cette impression lumineuse est confirmée dans la langueur foutraque des pépites Cranked et Token. L’américain se complait décidément dans l’art de la récurrence, pour preuve les quelques arpèges répétés à l’envi du très pop I Know I Don’t Know. Panda Bear nous embarque ainsi dans son cheminement musical loufoque, avec quelques haltes notables dans l’addictif Buoys ou encore dans le mélancolique Inner Monologue, jusqu’aux confins harmoniques de ce nouvel opus, l’hypnotique Home Free.
Ce déjà sixième album hors de ses activités avec le combo de Baltimore, Animal Collective, atteste que Noah Lennox explore une nouvelle fois avec brio les voies sinueuses et insolites de la pop.