BELLE AND SEBASTIAN – How To Solve Our Human Problems (2018)
De qui parle-t-on ? :
Groupe écossais, actif depuis 1996, mené par son leader Stuart Murdoch, accompagné de la violoniste Sarah Martin et des musiciens Bobby Kildea, Stevie Jackson, Richard Colburn, Chris Geddes et Dave McGowan.
De quoi parle-t-on ? :
Après la synthpop « grossière » de Girls In Peacetime Want To Dance, le groupe retrouve la sobriété de sa pop radieuse et subtile.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Quelques morceaux enlevés, mais l’ensemble est assez loin de l’electropop dansante de Girls In Peacetime Want To Dance.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Cette pop délicate est l’écrin parfait de la fluidité musicale.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Moins racoleur que sur son précédent album, le groupe aura plus de mal à fédérer le grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Le groupe revient à cette pop discrète qui est sa marque de fabrique et qui supporte difficilement la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Trois EP ne suffisent pas aux écossais de Belle And Sebastian dans leur tentative de résoudre tous les problèmes de l’humanité. Mais finalement peu importe, cet album a au moins le mérite de nous réconcilier avec Stuart Murdoch et ses acolytes suite à la sortie de route de leur pénultième exercice, Girls In Peacetime Want To Dance.
Lancé en décembre 2017 avec la découverte de sa première partie, le triptyque How To Solve Our Human Problems se complète aujourd’hui avec la sortie de son dernier volet. Sweet Dew Lee lance cette compilation dans une ambiance easy-listening quelque peu préoccupante. Fort heureusement, la pop sautillante de We Were Beautiful se charge de remettre le combo de Glasgow sur sa ligne musicale feutrée et lumineuse. Le groupe ne fait alors plus d’erreurs et alterne brillamment le festif (The Girl Doesn’t Get It, Show Me The Sun, Best Friend), le gracieux (The Same Star, I’ll Be Your Pilot, Poor Boy) et le langoureux (Fickle Season, A Plague On Other Boys, Everything Is Now).
Après les atermoiements electropop de Girls In Peacetime Want To Dance, Belle And Sebastian relance, avec l’assemblage hétéroclite de How To Solve Our Human Problems, la belle mécanique de sa pop aérienne et raffinée.