FRANZ FERDINAND – Always Ascending (2018)
De qui parle-t-on ? :
Groupe écossais, actif depuis 2001, emmené par son leader Alexander Kapranos, accompagné de Paul Thomson, Bob Hardy, Julian Corrie et Dino Bardot.
De quoi parle-t-on ? :
Les Franz Ferdinand agrémentent leur rock de quelques nappes synthétiques et entrainent leur britpop vers la piste de danse.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Les Franz Ferdinand orientent clairement leur rock dans la direction du dancefloor.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Ce côté synthétique accentue encore le sens de la mélodie du combo écossais.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Les nombreux tubes de cet album vont encore renforcer l’aura populaire des Franz ferdinand.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Rock à tendance synthpop qui se complait naturellement dans la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Forts de l’expérience acquise dans ce domaine avec les Sparks dans le melting-pot FFS, les Franz Ferdinand affichent aujourd’hui une parfaite maitrise des éléments « synthétiques » sur leur nouvel opus, Always Ascending.
Voici donc ce que l’on souhaite voir lorsque l’on parle de l’évolution dans le temps d’un groupe de rock, un son identifiable dès les premières notes, une efficacité harmonique qui ne se dément pas et l’ajout à petites doses de nouveaux ingrédients pour éviter la rengaine. A ce jeu-là, les écossais sont certainement les premiers de la classe. Ce cinquième opus ne sera donc pas encore celui qui nous fera nous détourner du combo de Glasgow, les arpèges diaboliques d’Always Ascending, Lazy Boy et Feel The Love Go ensorcèlent au contraire nos esprits et excitent le démon de la danse qui sommeille en nous. Pas de révolution mais tout de même une petite surprise, par son côté sautillant et électronique cet album renforce encore la mainmise des Franz Ferdinand sur la scène rock internationale.
Alexander Kapranos et ses acolytes dessinent aujourd’hui, en dix mélodies séduisantes, le futur radieux de leur destinée musicale.