AGNES OBEL – Citizen Of Glass (2016)
De qui parle-t-on ? :
Chanteuse et musicienne danoise, active depuis 2009. Sur cet opus elle s’entoure notamment de la violoncelliste Kristina Koropecki et du violoniste John Corban.
De quoi parle-t-on ? :
Le style n’a pas vraiment changé mais il est interprété différemment. Agnes Obel ne sonorise plus son folk classique à partir de son piano fétiche, elle utilise maintenant des instruments à cordes, plus précisément des violons et des violoncelles.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Ce nouvel opus langoureux déclenche d’emblée une douce quiétude et une envie irrésistible d’écouter ces mélodies dans un paisible environnement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
L’enchantement est immédiat, il est difficile de résister au charme de ces nouvelles mélodies.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Le crossover entre folk et musique classique plait énormément au grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Le son des violons et autres violoncelles ne peut être enfermé dans le carcan de la compression, alors lorsque l’on ajoute en plus la voix magnifique d’Agnes Obel…
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Agnes Obel serait-elle un bon génie de la mythologie scandinave? Son approche musicale, mélancolique et céleste, répand la beauté jusqu’aux confins de ce monde.
Le grand J.R.R Tolkien, s’il était encore parmi nous, n’aurait-il pas adoubé la frêle danoise pour interpréter la majesté de la musique divine de ses elfes dans la saga Le Seigneur Des Anneaux?
Strech Your Eyes indique tout de suite la tendance de ce nouvel opus, Agnes Obel délaisse son cher piano pour faire la part belle aux instruments à cordes frottées. Sur le single Familiar, la scandinave chante en duo avec… elle-même, dans une variation de baryton du plus bel effet. Red Virgin Soil est un instrumental intéressant mais un peu frustrant lorsque l’on écoute Agnes uniquement pour le son de sa voix… La copenhaguoise retrouve son piano le temps du langoureux It’s Happening Again. Le très dépouillé Stone met une nouvelle fois en avant la tessiture incroyable de la belle. Toujours sur le fil ténu entre folk et musique classique, Agnes Obel nous offre dix mélodies oniriques à la splendeur infinie.
Aventine était un bon album, mais trop proche du style de l’immense Philarmonics pour détourner nos esprits de ce premier exercice. Citizen Of Glass est par contre une œuvre majeure, une ode de magie nordique qui permet à Agnes Obel de tutoyer une nouvelle fois les étoiles…