BROKEN BELLS – After the disco (2014)
De qui parle-t-on ? :
Duo Américain composé du producteur Brian Burton (alias Danger Mouse) et James Mercer, chanteur et leader des Shins.
De quoi parle-t-on ? :
Synth pop enjouée et eighties se situant entre les Pet shop boys et un très bon Modern talking. Quelques titres lorgnent un peu du côté du Folk-rock.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Le rythme s'est emballé sur ce nouvel opus et beaucoup de titres très entrainants vont certainement faire le Bonheur des dancefloors.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Broken bells accentue son art dans la maitrise de la ritournelle et on est très vite séduit par ces chansons très accrocheuses.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Perfect world, After the disco, Holding on for life, The changing lights, Medicine, … Tous ces titres sont appelés à devenir des tubes planétaires.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Synth pop classique avec ce son électronique très 80’s, plutôt facile d’écoute en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
On sent très rapidement qu’After the disco est un disque de producteur. Le style est très convenu, mais les Broken bells savent appuyer là où ça fait mal (ou ça fait du bien en l’occurrence). Un gimmick accrocheur par-ci, une beatbox détonante par-là, le travail de Danger Mouse transpire de tous côtés et, sans faire injure à James Mercer, cet opus confirme que ce combo est plus le projet solo du producteur de génie qu’une réelle association entre deux fortes personnalités. After the disco le bien nommé, s’inspire de tous les courants de la pop des années 80 avec une petite préférence pour la Synth pop emblématique des Pet shop boys. Après un premier album très remarqué mais intimiste, Broken bells atteint maintenant sa vitesse de croisière, le simple side-project des débuts fait sa mue, pour se transformer en un groupe à part entière capable de fédérer sur son nom un public très nombreux.