FOSTER THE PEOPLE – Supermodel (2014)
De qui parle-t-on ? :
Trio Américain mené principalement par Mark Foster accompagné de Mark Pontius et Jacob Cubbie Fink.
De quoi parle-t-on ? :
Pop-rock enjouée, dans la continuité festive du premier album, Torches. Le groupe navigue dans la même mouvance joyeuse que des combos comme Vampire Weekend ou San Cisco.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Difficile de résister au rythme des tubesques Are you what you want to be?, Coming of age ou Best friend.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Musique calibrée pour les radios, les stades, les pubs, … enfin tout ce qui touche de près ou de loin le grand public.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Pumped up kicks et Don’t stop, sans oublier Houdini, avaient déjà défriché le terrain. Ce nouvel opus, plus pop, va permettre à Forster the people de développer son audience.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Chansons pop assez simples, utilisant beaucoup les nappes synthétiques et bénéficiant d’énormes moyens de production. Bien adapté au format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Faut-il adorer ou haïr Foster the people ? Reprenant parfois les tics malsains des têtes à claques de Fun ou d’Imagine dragons, les Américains sauvent ce nouvel opus grâce à une certaine continuité dans la dynamique créée par l’excellent Torches. Même si l’on peut craindre, qu’à ce rythme, leur avenir soit pavé de disques multi-platinés mais ineptes, la pop de ce Supermodel nous transporte encore, et peut-être pour la dernière fois, vers des sommets de béatitude et de joie.