PLACEBO – Loud like love (2013)
De qui parle-t-on ? :
Trio Anglais, actif depuis 1994, composé de Brian Molko, Stefan Olsdal et Steve Forrest.
De quoi parle-t-on ? :
Mélange de ce rock endiablé, conforme à leur style habituel, et de ballades mid-tempo.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Les titres rock, marque de fabrique du groupe, sont toujours là (Loud like love, Rob the bank, …) mais les pop-songs plus lentes et plus apaisées sont plus présentes que par le passé (Too many friends, Hold on to me, A million little pieces, …).
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Placebo possède toujours cette alchimie qui donne aux refrains une fluidité imparable, indépendamment du fait que l'on soit dans un rock sauvage ou dans une ballade.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
A force de longévité et de qualité, le groupe a su fédérer un public nombreux, au-delà des simples "spécialistes" du genre.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Même si Placebo abuse un peu plus des boucles électroniques et joue avec les ambiances, notamment sur les ballades, le style, assez direct et monocorde, passe plutôt bien en MP3.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Alors oui, avec ce déjà septième album, on a l'impression d'entendre un peu la même chose que sur l'album précédent, voire même que sur le cinquième album ou pire que sur le quatrième album... Le reproche principal, que l'on peut faire à la bande de Brian Molko, est de n'avoir jamais réellement pris assez de risques pour nous délivrer un jour un chef-d'œuvre. Reste donc ces sept opus, tous d'un très bon niveau, mais se ressemblant tous. Malgré tout, la grande majorité de leurs fans est toujours là et, même si ce style est répétitif, Placebo sait vivre avec son temps, faire tranquillement évoluer sa musique, avec un peu plus d'Electro par ci, quelques ballades par là, pour finalement la rendre plus moderne et toujours agréable à l'oreille.
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