BEABADOOBEE – Beatopia (2022)
De qui parle-t-on ? :
Auteure, compositrice et interprète filipino-britannique, active depuis 2017, de son vrai nom Béatrice Kristi Laus.
De quoi parle-t-on ? :
La capsule temporelle est toujours coincée dans le noisy-rock, la pop et la folk-music des années 90.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
L’anglaise intensifie un peu plus sa propension pour la folk-music.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Rock calibré pour le passage en radio.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Ce rock mélodique un brin rugueux plait beaucoup au grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Rock monocorde et éthéré qui ne souffre pas trop des limites de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
La britannique Beabadoobee surfe sur la vague harmonique de son premier opus et confirme avec l’éclectique Beatopia son attrait pour les hautes altitudes rock.
Si la londonienne Béatrice Kristi Laus explore plus avant les délices de la folk-music, elle n’oublie pas pour autant d’honorer une nouvelle fois l’indie-rock des années 90. Après un Beatopia Cultsong pour le moins apathique, la ferveur rock s’empare rapidement de l’accrocheur 10:36. La voix suave de la native des Philippines se promène indifféremment sur la pop acidulée de See You Soon et de Fairy Song, la samba tranquille de The Perfect Pair, la langueur angélique de Ripples et de Lovesong, ou encore sur l’efficacité rock de Talk et de Don’t Get The Deal.
Parmi la pléthore de jeunes filles qui vénèrent aujourd’hui le rock rugueux de la fin du siècle dernier, Beabadoobee tire facilement son épingle du jeu. Le brillant Beatopia ravive à son tour parfaitement la nostalgie de cette époque bénie.