ANDREW BIRD – Inside Problems (2022)
De qui parle-t-on ? :
Chanteur et musicien américain, actif depuis 1992.
De quoi parle-t-on ? :
Folk-pop symphonique et paradisiaque, parfois comparable au travail du divin Neil Hannon.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Le tempo ne s’élève jamais très haut et incite au mieux à battre la mesure.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
L’aisance harmonique est l’un des points forts de la musique de l’américain.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Pour peu que l’on se donne la peine de l’écouter, cet album est apte à conquérir tous types de public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
La pop symphonique et la voix suave de l’américain ne peuvent être enfermées dans le carcan de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Si les choix artistiques d’Andrew Bird peuvent parfois paraitre discutables, reconnaissons toutefois que la déjà très longue carrière de l’américain est pavée de biens belles pépites. A l’instar des grandioses Armchair Apocrypha, Break It Yourself, ou du plus récent My Finest Work Yet, le ciselé Inside Problems entre aujourd’hui dans cette divine catégorie.
Musicien hors pair et crooneur céleste, le natif de l’Illinois excelle d’emblée sur la folk-pop exquise du gracile Underlands. Ce style symphonique propre à envoûter les anges répand son aura sur les volutes langoureuses de Lone Didion. L’assemblage des arpèges semble tellement facile et naturel chez l’américain que rien ne peut réellement altérer la fluidité de ces nouvelles mélodies. Ce quatorzième album studio atteint en son milieu son point d’orgue sur la pop addictive et sautillante des singles Make A Picture et Atomized. Ce raffinement musical, soutenu par le mélange des cordes frottées et pincées, des percussions et des sifflements du dandy de Lake Forest, est décidément un bonheur pour l’oreille.
Avec la chamber pop délicate d’Inside Problems, l’élégant Andrew Bird effleure une nouvelle fois de très près la perfection harmonique.