SNAIL MAIL – Valentine (2021)
De qui parle-t-on ? :
Guitariste et chanteuse américaine, active depuis 2015, de son vrai nom Lindsey Jordan, accompagnée aujourd’hui de la claviériste et guitariste Madeline McCormack et d’une section rythmique composée d’Alex Bass et de Ray Brown.
De quoi parle-t-on ? :
L’electropop et la folk-music prennent aujourd’hui le pas sur le rock nineties.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Beaucoup de langueur et quelques envolées rythmiques, l’ensemble incite surtout à battre la mesure.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
L’américaine susurre ses divines mélodies à l’oreille de l’auditeur.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
L’ouverture sur la pop devrait accentuer l’aura de l’américaine sur le grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Le propos mélodique limpide et harmonieux se fond sans encombre dans le moule de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Trois ans après le sublime Lush, l’américaine Snail Mail s’engouffre dans la brèche pop sur Valentine, second opus protéiforme très réussi.
Du haut de ses vingt-deux ans Lindsey Jordan fait une nouvelle fois forte impression. Loin de surfer sur la vague indie-rock de son brillant premier exercice, la native de Baltimore étend sa palette musicale sur les domaines de l’electropop et du folk. Tout commence pourtant dans la continuité de Lush, les intonations vocales fluettes et suaves se confrontent toujours au rock rocailleux sur le single Valentine. Les boucles synthétiques et le groove font leur apparition sur la pop entêtante de Ben Franklin. Il n’est alors plus question de rock sur la langueur sucrée de Headlock et sur les ballades Light Blue et Forever (Sailing). La pop addictive de Madonna relance un peu la mécanique rythmique, mais il faut attendre le bouillant Glory pour que la belle du Maryland revienne à son amour du rock américain des années 90.
Si les textes post-adolescents évoquent plutôt les blessures du cœur, les notes solaires du lumineux Valentine prédisent quant à elles un avenir radieux à la très jeune Snail Mail.
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