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La Critique Selon Moi
6 novembre 2021

GEESE – Projector (2021)

Geese - Projector

 

 

 

 

 

 

 

  

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe américain, actif depuis 2020, composé de Gus Green, Cameron Winter, Max Bassin, Dominic DiGesu et Foster Hudson.

 

De quoi parle-t-on ? :

Le groupe s’inscrit dans une vague post-punk assez large qui évoque les Fontaines DC, les Squid, ou encore les Strokes.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Une bonne moitié de l’album invite évidemment au pogo ou à tout autre déhanchement.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

L’approche directe et percutante devrait aisément enflammer les salles de concert.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Style parfois extrêmement mélodique… mais derrière une intensité rock qui n’est pas toujours du gout du grand public.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

Rock à l’efficacité diabolique qui ne craint pas les effets de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Inspirés d’un peu tous les courants de la vague néo punk-rock qui enflamme aujourd’hui les îles britanniques, les Américains de Geese sortent un premier opus aux horizons multiples, le brillant Projector.

Plus subtil que les furieux Idles, plus mélodique que les fabuleux Fontaines DC, moins expérimental que les tourmentés Squid, le combo new-yorkais s’amuse à entraîner l’auditeur dans ses chausse-trappes harmoniques. Le quintette de Brooklyn ne suit aucune ligne directrice, il fait d’emblée parler la poudre sur le tonitruant Rain Dance, goute à la douceur de la pop sur le groovy Low Era, invoque les divins Strokes sur l’orgiaque Fantasies/Survival, fait une petite pause sur le langoureux First World Warrior, ou nous invite encore à danser sur l’addictif Disco. Chantre des montées d’adrénaline et des baisses de tension, le groupe se délecte ainsi du mélange de la dynamite et du Lexomil.

Dans le monde surpeuplé du rock sulfureux, les tous jeunes Geese ne sont déjà plus à considérer comme des oies blanches, l’excellent Projector affiche une maîtrise et une maturité que beaucoup voudraient un jour pouvoir effleurer.

 

 

 

 

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