BRYAN’S MAGIC TEARS – Vacuum Sealed (2021)
De qui parle-t-on ? :
Groupe français, actif depuis 2016, initié par le guitariste et chanteur Benjamin Dupont, accompagné de la bassiste Laurianne Petit et des musiciens Raphaël Berichon, Mehdi Briand et Paul Ramon.
De quoi parle-t-on ? :
Rock noisy très influencé par le style shoegazing pratiqué en Grande-Bretagne à la fin du siècle dernier.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
L’intensité est certes présente, mais le tempo d’ensemble permet principalement de battre la mesure.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Le mur sonique de certains morceaux impose la répétition des écoutes.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Style bruitiste qui n’intéressera que les amateurs, certes nombreux, du genre.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Rock lancinant et monocorde plus en recherche d’énergie que de musicalité.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine (9)
Inutile de chercher à passer entre les gouttes, le déluge d’arpèges brûlants de Vacuum Sealed, déjà troisième album des Parisiens de Bryan’s Magic Tears, va se répandre comme une trainée de poudre dans le petit monde du rock hexagonal.
Des Jesus And Mary Chain jusqu’aux My Bloody Valentine, en passant par les Primal Scream ou encore les Boo Radleys, la décoction musicale préparée par le combo francilien survole brillamment le rock anglo-saxon de la fin des eighties et du début des nineties. La lourdeur noisy et les harmonies traînantes, chers aux adeptes du shoegazing, illuminent d’emblée Greetings From Space Boys. Un vent de britpop vient ensuite rafraichir l’atmosphère sur le mélodieux et addictif Excuses. Le chant de Benjamin Dupont, aujourd’hui moins exposé aux avalanches soniques, rayonne sur le groovy Sad Toys, le lancinant Pictures Of You, ou encore sur le caribéen Tuesdays (Bye Molly). L’album, après une seconde partie un brin plus langoureuse, nous offre un dernier cadeau avec le gargantuesque Superlava.
Et si le revival shoegaze devenait finalement une spécificité française ? Après les Fantomes et les We Hate You Please Die aussi cette année, les Bryan’s Magic Tears ajoutent avec le divin Vacuum Sealed une pièce maitresse à l’édifice de la nostalgie rock.
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