PARQUET COURTS – Sympathy For Life (2021)
De qui parle-t-on ? :
Quatuor américain, actif depuis 2010, composé des frères Savage, Andrew et Max, accompagnés de Sean Yeaton et Austin Brown.
De quoi parle-t-on ? :
Dans un style libertaire qui ne se dément pas, le groupe aborde indifféremment les thèmes du garage rock, de la pop, du funk ou de la cold wave.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Même si le groove est parfois intense, le rythme de l’album ne s’élève jamais très haut.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Dans la continuité de Wide Awake !, les américains peaufinent un peu plus leur sens de la mélodie.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Si des morceaux comme Walking At A Downtown Pace ou Sympathy For Life pourraient connaitre un succès d’estime, l’album ne contient pas de tubes fédérateurs capables d’appâter le grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Le style aujourd’hui plus pop et plus limpide que par le passé se fond très bien dans le moule de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Aujourd’hui référence incontournable de l’indie-rock américain, les Parquet Courts reviennent sur le devant de la scène avec Sympathy For Life, septième essai aux contours mélodiques hétéroclites.
Quelle progression pour le combo de Brooklyn depuis son premier opus, American Specialities, pourtant déjà excellent mais un brin potache et trop ancré dans le garage rock. Le quatuor empile toujours les influences mais les utilise maintenant pour construire sa propre identité. Le groove, déjà fil conducteur du divin Wide Awake!, embarque d’emblée l’auditeur sur le solaire Walking At A Downtown Pace. La ferveur rock resserre ensuite son emprise sur le bouillant Black Widow Spider. Les harmonies sont plus éthérées et plus pop sur l’hypnotique Marathon Of Anger et sur Le funk-rock de Plant Life. Le fantôme du regretté Ian Curtis et des légendaires Joy Division plane sur la cold wave d’Application/Apparatus. Le crossover des genres est donc le jeu préféré du quatuor new-yorkais, et le moins que l’on puisse dire est qu’il le pratique à merveille.
Cette approche musicale libertaire permet aux Parquet Courts de ne toujours pas tourner en rond. La brillante ouverture sur le monde de Sympathy For Life leur promet même une poursuite de carrière plutôt radieuse.
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