JAKE BUGG – Saturday Night, Sunday Morning (2021)
De qui parle-t-on ? :
Chanteur et musicien anglais, actif depuis 2011, de son vrai nom Jake Edwin Kennedy.
De quoi parle-t-on ? :
Après le folk-rock ennuyeux de Hearts That Strain, l’anglais revient à l’intensité du rock et saupoudre l’ensemble de quelques tubes synthpop.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Certains de ces nouveaux morceaux ne manqueront pas d’enflammer le dancefloor.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Jake Bugg est, et ce quel que soit le style musical abordé, un maitre de l’art mélodique.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Avec des morceaux comme Lost et All I Need, l’anglais fait tout son possible pour attirer le grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Plusieurs styles abordés, mais une limpidité harmonique qui ne souffre pas des tourments de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Le petit prince du folk-rock britannique, Jake Bugg, explore aujourd’hui les voies de l’electropop avec les notes enjouées de son cinquième opus, Saturday Night, Sunday Morning.
Après avoir bafoué ses principes d’explosivité et de créativité sur le mitigé Hearts That strain, le natif de Nottingham rallume aujourd’hui la petite flamme qui transforme les arpèges ordinaires en extraordinaire. L’album démarre sur les chapeaux de roues avec la britpop débridée d’All I Need. L’urgence rock et la gouaille vocale présentes sur les deux premiers exercices de l’anglais sont de retour sur le bouillant Kiss Like The Sun. La pop convenue d’About Last Night est très vite oubliée lorsque les premières notes de piano du sublime et langoureux Downtown emplissent l’espace sonore. Le rock addictif et mélodique de Rabbit Hole rebooste un peu l’ambiance, mais c’est lorsqu’arrive l’imparable Lost, tube synthétique pyromane, que le dancefloor s’embrase. Si l’originalité n’est certes pas au rendez-vous, la variété harmonique, encore illustrée par le rock dansant de Lonely Hours et la country-folk intimiste de Hold Tight, reprend enfin quelques couleurs.
Après quatre longues années d’absence, Jake Bugg retrouve quelque peu la fraicheur de ses débuts. Certains accuseront l’anglais de jouer la facilité, mais Saturday Night, Sunday Morning est à prendre pour ce qu’il est, un intense moment de plaisir rock que même les fidèles suiveurs ne devraient pas renier.
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