SON LUX – Tomorrows III (2021)
De qui parle-t-on ? :
Groupe américain, actif depuis 2008, axé autour de sa tête pensante, Ryan Lott, accompagné des musiciens Ian Chang et Rafiq Bhatia.
De quoi parle-t-on ? :
La dreampop expérimentale du combo revient à la lenteur et à la mélancolie du premier volume de Tomorrows.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Les boucles synthétiques, tantôt câlines et tantôt éruptives , réhaussent souvent la lenteur de cette musique.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Un esprit musical génial mais quasiment inaccessible lors des premières écoutes.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Le spleen et la dissonance harmonique ne sont pas vecteurs d’attrait du grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Ryan Lott ne fait décidément aucun geste en faveur de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Les Américains de Son Lux referment le chapitre Tomorrows avec un troisième volet aux accents synthétiques sombres et angoissants.
L’instrumental Unbind entraîne déjà l’auditeur dans un monde mélancolique et psychédélique où la guitare du légendaire Carlos Santana semble aussi s’être perdue. A Different Kind Of Love revient au style pop lumineux et syncopé chéri par Ryan Lott. Le nord-américain partage le chant avec quelques invitées de la gent féminine, les californiennes Kadhja Bonet sur le R’n’B ténébreux de Plans We Make et Holland Andrews sur la soul apathique et sublime de Sever, ou encore la new-yorkaise Kiah Victoria sur l’effet loop étrange et le groove incandescent du single Vacancy. Le natif de Denver joue aussi avec le son de sa voix, trafiquée sur la pop aux intonations french touch du duo Air de Come Recover ou rayonnante sur le folk plaintif de The Hour.
Avec la pop expérimentale et onirique de Tomorrows III, Les Son Lux effleurent du doigt l’équilibre parfait entre délices harmoniques et profonds tourments de l’esprit.
Rechercher un titre de Son Lux sur |