BORN RUFFIANS – Pulp (2021)
De qui parle-t-on ? :
Groupe canadien, actif depuis 2004, composé de Luke Lalonde, Mitch DeRosier et Steve Hamelin.
De quoi parle-t-on ? :
Rock indépendant sautillant et vitaminé dans la veine du premier volet du présent triptyque, Juice.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Ce rock intense titille grandement nos articulations.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
La vélocité harmonique n’interdit pas la maitrise de la mélodie.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
L’énergie rock ici de retour sera surtout l’apanage des fidèles suiveurs du combo de Toronto.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
La compression n’arrête pas les effets solaires de cette musique.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Le génie créatif des Born Ruffians ne cesse décidément d’être en ébullition. Après Juice et Squeeze, lumineux opus sortis en 2020, le combo canadien complète aujourd’hui le triptyque, certes dans un format légèrement plus court, avec le sautillant Pulp.
L’album démarre dans l’entrain rock habituellement démontré par le trio nord-américain sur Checkin’ Out. Sans vraiment changer de rythme le propos devient plus pop sur le joyeux Types Of People. La langueur fait une timide apparition sur la folk-music de Heat Wave et surtout sur le sublime Husha, peut-être le meilleur morceau de ce déjà huitième exercice. Mais les harmonies rock encore présentes sur les bouillants Beyond The Lightning, Ring Finger et Happy Parasites demeurent le moteur principal des pensionnaires de Toronto.
Avec ce brillant troisième volet les Born Ruffians referment leur thématique autour du jus de fruit. Si à l’instar d’une bonne orange pressée Pulp se déguste trop vite, son apport en vitamines est en revanche tout bonnement phénoménal.
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