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La Critique Selon Moi
27 février 2021

KING GIZZARD & THE LIZARD WIZARD – L.W. (2021)

King Gizzard & The Lizard Wizard - L

 

 

  

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe australien, actif depuis 2010, composé de Stu Mackenzie, Joey Walker, Ambrose Kenny-Smith, Cook Craig, Lucas Harwood et Michael Cavanagh.

 

De quoi parle-t-on ? :

Rock expérimental, psychédélique et orientalisant, dans la continuité du style déjà entrevu en fin d’année dernière sur l’album K.G.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le tempo d’ensemble est toujours élevé, mais l’effort musical est aujourd’hui surtout porté sur l’écoute.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

La force du collectif australien réside dans cette part d’expérimentation qui interdit toute facilité harmonique.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Objet bizarroïde et loufoque, certes peu apprécié par le grand public, mais qui va renforcer un peu plus l’aura des australiens auprès de leurs nombreux suiveurs.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

Il serait criminel d’engloutir une partie de ce trésor harmonique dans le passe-droit de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine (9)

 

Le surprenant K.G. n’était finalement qu’un brillant galop d’essai, les australiens de King Gizzard & The Lizard Wizard transcendent aujourd’hui leurs expérimentations orientales sur le phénoménal L.W.

Le collectif de Melbourne alterne d’emblée le feu et la glace lorsque après une entame bruyamment orgiaque, If Not Now, Then When? fraie dans les eaux lumineuses du bon vieux funk. O.N.E. fait doucement monter la chaleur rock avant que Pleura n’intensifie encore cette étreinte fiévreuse. Le combo s’abandonne ensuite dans la pop mélodieuse et psychédélique du sublime Supreme Ascendancy. Les sonorités moyen-orientales, encore mises à l’honneur sur Static Electricity, demeurent le fil rouge de ce déjà dix-septième opus. Le style indéfinissable de L.W. est loin d’être un long fleuve tranquille, les thèmes musicaux sont ici broyés, amalgamés et jetés en pâture à l’auditeur pétrifié. Mais ce n’est pas ce genre de détail antinomique qui arrête la furia créatrice de nos amis australiens, en forme d’apothéose finale, ils osent même croiser le fer du blues touareg avec la lourdeur métallique des légendaires Black Sabbath sur l’épique K.G.L.W.

Mais où s’arrêteront donc les King Gizzard & The Lizard Wizard, non contents depuis une dizaine d’années d’étaler l’insolente abondance de leur production discographique, voici qu’ils se permettent aujourd’hui d’offrir avec le monumental L.W. une œuvre majeure du rock.

 

 

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