LIELA MOSS – Who The Power (2020)
De qui parle-t-on ? :
Chanteuse et musicienne anglaise aujourd’hui en solo, mais active depuis 2003 en tant que membre du combo d’indie-rock londonien The Duke Spirit.
De quoi parle-t-on ? :
Le folk du premier album cède la place à une ambiance pop synthétique.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Le style musical choisi, plus synthétique, intègre naturellement un tempo plus élevé.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
L’orientation nouvelle n’impacte pas la fluidité harmonique prônée par Liela Moss.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Le premier album, pourtant immense, est resté assez confidentiel… ce second opus risque malheureusement de connaitre la même destinée.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
La voix de Liela Moss, quel que soit l’accompagnement musical qui l’accompagne, ne peut se satisfaire du moule de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Après le folk lumineux du sublime My Name Is Safe In Your Mouth, la londonienne Liela Moss banalise un brin son approche musicale avec le pop-rock « classique » de Who The Power.
Il faut dire que le niveau de ce premier exercice en solo était si élevé, qu’il était impensable de retrouver la même intensité sur ce second opus. La britannique choisit donc une autre voie harmonique… certainement la décision la plus sage au vu de la déception qu’aurait pu engendrer une pâle resucée de My Name Is Safe In Your Mouth. Liela Moss démontre ainsi que sa voix céleste peut aller comme un gant à tous types de supports musicaux. Aujourd’hui l’indie-pop synthétique, entrevue notamment sur les entrainants Turn Your Back Around, The Individual et Suako ou sur les plus langoureux Watching The Wolf, Atoms At Me et Battlefield.
Les complaintes folks avaient irradié son illustre prédécesseur, mais Who The Power, s’il n’a certes pas la même portée, n'altère en rien la carrière en solitaire de Liela Moss.