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La Critique Selon Moi
24 novembre 2019

BECK – Hyperspace (2019)

Beck - Hyperspace

 

 

  

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Projet solo du musicien et chanteur américain Beck Hansen, actif depuis 1988.

 

De quoi parle-t-on ? :

A l’instar du travail du duo français Air, Beck baigne son nouvel album dans les effluves synthétiques langoureuses et ouatées du grand espace intersidéral.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

L’approche est toujours synthétique, mais le rythme de cet album est assez loin de celui imposé par le bouillant Colors.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Pas trop de digressions expérimentales sur ce nouvel opus où Beck se concentre principalement sur la fluidité de ses mélodies.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

La triplette Uneventful Days, Saw Lightning et Die Waiting devrait faire un malheur auprès du grand public.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Le propos à dominante synthétique s’adapte bien à l’étroitesse de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Dans les pas synthétiques et aériens du duo hexagonal Air, Beck délivre un superbe quatorzième album, le céleste Hyperspace.

Dans sa recherche incessante de nouvelles sonorités, le natif de Los Angeles croise aujourd’hui la route de Pharell Williams, le prodigieux parangon américain des musiques urbaines. Après Hyperlife, introduction langoureuse qui donne le ton de ce nouvel opus, la collaboration entre ces deux monstres sacrés de la pop devient tout d’abord évidente sur le single Uneventful Days, puis explosive sur le dansant Saw Lightning. C’est la sulfureuse Sky Ferreira, ancienne muse du leader des new-yorkais de DIIV, Zachary Cole Smith, qui vient ensuite prêter main forte au californien sur l’electropop addictive de Die Waiting. Le talent et la voix suave de Beck rayonnent encore de mille feux sur la ballade Chemical, sur le R’n’B de See Through et ainsi jusqu’au terme de ce nouvel album.

L’image mi-rétro, mi-japonisante de la pochette de cet opus, positionne Hyperspace au sommet de la culture cinématographique et musicale des années 80 et 90, justement là où Beck puise une nouvelle fois sa lumineuse inspiration.

 

 

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