BIFFY CLYRO – Ellipsis (2016)
De qui parle-t-on ? :
Groupe écossais, actif depuis 1995, composé de Simon Neil, Ben Johnston et James Johnston.
De quoi parle-t-on ? :
Toujours ce rock léché et puissant inspiré du grunge même si le groupe fait de plus en plus la part belle aux sonorités pop.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Genre de math-rock qui n’exprimera toute sa puissance que lors des prestations scéniques du trio.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Préparez-vous à la déferlante Ellipsis. Les singles Friends And Enemies, Animal Style ou Re-arrange vont inonder nos ondes radios.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Ensemble très mélodique même dans les phases les plus bruyantes. Cet album ne devrait pas altérer le succès public déjà important du combo.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Gros son rock mais intelligemment produit et suffisamment aéré pour permettre une bonne écoute en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Dans ce monde très américain du rock grand public où Linkin Park se tire la bourre avec Nickelback et Papa Roach rend coup pour coup à 3 Doors Down, les écossais de Biffy Clyro font office de poids plume. Ce nouvel Ellipsis propose pourtant quelques arguments qui permettent au trio britannique de se frotter à ses illustres confrères.
L’album démarre sur les chapeaux de roues avec le puissant brulot Wolves Of Winter suivi du single au potentiel gigantesque Friends and ennemies. Sur Animal Style un riff d’entame à la Motley Crue période Shout At The Devil accompagne un énorme tube rock. Re-arrange est une bluette pop qui dérangera un peu les fans de la première heure. Dans la deuxième partie de l’album les écossais se font plus dociles, plus matures, Herex et Small Wishes brillent par leur fluidité mais aussi par l’absence quasi-totale de sonorités rock. Le trio s’essaie même à la ballade larmoyante avec Medicine et People.
Il est certain que les Biffy Clyro ne font pas dans l’innovation et que leurs ficelles musicales sont plutôt grossières et conventionnelles. Pour autant, ce septième opus ne marque pas encore le début de la lassitude, il est plutôt agréable à l’écoute et même s’il n’est pas au niveau d’Only Revolutions, il ne fera pas tache dans la carrière des originaires de Kilmarnock.